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lundi 9 mai 2011

Les chutes d'Iguazu

Iguazu, c'est ça :



une grosse masse de touristes venue de la planète entière.

C'est aussi ça :













des animaux et une végétation qui habitent cette jingle sublime. On y a croisé notamment l'espèce de fourmis la plus grande du monde, de sublimes papillons et même des mygales !

Mais c'est surtout ça. Les photos parlent d'elles même.









lundi 2 mai 2011

La Quiaca



La Quiaca était avant tout pour nous une station de transit vers la destination souhaitée, le désert de sel de Yuni en Bolivie, paraît-il absolument sublime. Était... Car fort malheureusement nous sommes bien piètres en organisation, et les problèmes bancaires nous ont ENCORE immobilisés pour quelques jours, mais cette fois suffisamment longtemps pour nous obliger à faire un choix entre le désert bolivien et les chutes d'Iguazu. Nous avons choisi les chutes, dont nous avions eu excellente presse de la part de tous les voyageurs rencontrés sur notre chemin.
La semaine passée dans ce minuscule village à la frontière bolivienne à 3500m d'altitude fut ponctuée essentiellement par la rencontre avec un couple d'argentins qui par leur joie de vivre et leur soutien moral nous ont aidés à tromper l'ennui.





Le reste du temps, nous nous nourrissions exclusivement de riz et passions régulièrement de l'autre côté de la frontière pour s'imprégner quand même un petit peu de la culture bolivienne.
L'altitude se supporte ici grâce à des feuilles de coca chiquées ou infusées en thé. Les locaux en mâchent à longueur de journée et du coup nous aussi ! Malgré cela, le moindre effort nous essoufflait et nous avons quand même eu quelques petits malaises au début.
A noter tout de même que la Quiaca doit être la ville la plus triste à mourir et la plus ennuyeuse de toute l'Amérique du sud !



dimanche 1 mai 2011

Salta

Nous sautons le lendemain dans un bus pour Salta la Linda, comme elle est surnommée ici : Salta la belle. Et on peut dire qu'elle ne faillit pas à sa réputation. Outre l'architecture bien plus travaillée et unie que dans le reste du pays, il y règne une ambiance paisible et joyeuse, peu commune dans les grandes métropoles argentines.




Notre auberge de jeunesse est tenue par un groupe de jeunes fêtards, et les murs sont entièrement recouverts de mots ou dessins de voyageurs du monde entiers. Nous faisons encore de belles rencontres, notamment d'autres français voyageurs, et nous partageons nos découvertes, expériences, galères ... lors d'une soirée tant arrosée que sympathique.


Pour nourrir quelque peu notre culture Inca, nous visitons le Musée Antropologique de Salta, où y est contée l'histoire de trois enfants donnés en offrande au Dieu du Soleil Inca. Les restes humains ont été retrouvés dans les montagnes dans les années 90 et y sont exposés dans un état de conservation incroyable en pensant aux sept cents ans qui séparent ces enfants martyres de nous... L'altitude et donc l'absence quasi-totale de bactéries les avait naturellement momifiés. Les appareils photos étaient bien entendu prohibés, mais ces témoins de la culture antique Inca étaient tant émouvants que passionnants.

Le dernier soir, nous nous rendons avec Jules, un français rencontré la veille, dans une peña, fête traditionnelle de Salta. On y mange des empanadas, la spécialité locale, et y écoute de la musique folklorique en live. Une bonne façon de s'imprégner des coutumes locales !


Cafayate

Étape que nous ne voulions pas négliger, même à la vue du temps qui défile à une vitesse folle : Cafayate.


C'est un petit village en altitude, du nord de l'Argentine, connu pour ses bons vins. Arrivés en bus tard dans la soirée, c'est la gérante de notre future auberge en personne qui vient nous chercher (cela se fait beaucoup pour attirer les voyageurs). Le lendemain, nous découvrons avec merveille le panoramique que nous offre la terrasse sur le toit : des montagnes ocres à perte de vue !



Nous l'avions loupée à Mendoza, nous allons pouvoir nous rattraper ici, avec un je-ne-sais-quoi de plus typique en prime : la tournée des bodegas ! Nous en visitons deux, et comprenons presque toutes les explications en castillan, puis vient le moment attendu : la dégustation !





Que de très bon vins évidemment... Nous achetons une bonne bouteille, et la dégustons le soir même avec une bonne petite dînette.



Autre attrait de la région, une grande et très jolie randonnée dans les montagnes. Les paysages sont grandioses et très différents de ceux que l'on avait vus auparavant. Cactus, montagnes, rivière, lagons et roches font de cette ballade un moment unique et sportif. 





Cordoba

En plus du miracle d'être arrivés à bon port sans mourir de faim, un autre se produit, non moins fou! Nous tentons par habitude de retirer à un distributeur. Et là, comme ça, sans raison, quatre cent jolis pesos sortent par magie de la machine! Chouette!
On déniche donc une petite auberge à l'architecture coloniale, très typique de Cordoba. Jolie, bon marché, super accueil, et baignoire en prime ! Après ces jours de diète et d'inconfort sur la route, on se fait une joie de profiter de cette aubaine.
Nous visitons la ville : de très jolies églises peintes de haut en bas, des ruelles ombragées, de jolies places, mais que de monde, que de bruit, que d'agitation... Le contraste avec nos séjours camping au bord des lacs est immense, il faut se réadapter!



Nous rencontrons à l'auberge des voyageurs français, hollandais, russes et un argentin cuisinier de profession. Nous avons partagé ensemble un grand asado (barbecue traditionnel argentin).


Il faut tout de même penser à l'avenir : nous contactons sur le site CouchSurfing un hôte pour les jours prochains. Quelque peu éloignée du centre, nous arrivons en début de soirée dans cette petite maisonnette où vivent Hernan le propriétaire, son frère, un acteur de théâtre atteint de la trisomie 21, et un locataire : Carlos.


Carlos (à gauche sur la photo) est maître de conférence spécialisé dans la recherche musicale à l'Université de Cordoba, et se fait une joie de nous faire visiter son lieu de travail. C'est ainsi que nous découvrons des hauts lieux de recherche du pays: une chambre anéchohique (pièce ou il n'existe pas de réverbération, on peut y entendre ses propres battements de cœur : impressionnant) , des appareils enregistreurs très anciens... 


Présentés au directeur du département Cinéma de l'Université, François s'est vu proposé de faire figurer son mémoire de fin d'études dans la bibliothèque des lieux, une grande fierté. 
Nous avons également eu la chance de réaliser le rêve de tout gamin: assister à un cours de français pour argentins ! Nous étions à la place du professeur et avons échangé avec les étudiants, très avides et heureux de communiquer avec des « natifs » !! Expérience intéressante et très amusante.


Les jours passent et nous pouvons enfin quitter la ville , nos soucis financiers résolus grâce à notre petite étoile. Nous remercions nos hôtes, tout spécialement Carlos, qui nous a tout de même nourri durant cette période, et au passage sauvé la vie !


Nous l'invitons dans la plus grande parilla libre, comprendre buffet à volonté, du pays. Le lieu est impressionnant et quelque peu kitch avec sa fontaine artificielle, mais le choix de plats est gargantuesque. C'est le ventre plein comme jamais que nous disons adieu à celui qui a été notre ange gardien et notre guide pendant ces quelques jours.