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Glacier Perito Moreno

Un peu de tango !

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samedi 25 décembre 2010

NOYEUX JOËL !!!


Trente degrés, du pâté, pas de cheminée, du maté et de très beaux bonnets !
Quelques bougies, un grand feu d'artifice sur la plage et beaucoup de gaieté.
Finalement, Noël au bout du monde n'est pas si différent. Il ne manque presque rien. Presque.
¡ Feliz Navidad a todos !
p.m.c.

La Peninsula Valdes


L'autre jour, on était dans un bus et on a vu une famille de lamas sur le bord de la route. Plus loin, on a croisé une mygale qui se promenait sur le chemin. Heureusement, on a réussi à l'éviter ! Après, on est monté dans un bateau et là, au moins quinze baleines sont venues nous rendre visite. Elles se roulaient dans l'eau, faisaient des cabrioles et des immenses jets pour nous amuser. À seulement quelques mètres de nous ! Ensuite on est allés voire les pingouins. Toute une colonie, certains vivent même dans des petites grottes. Ils étaient adorables mais on n'avait pas le droit de les toucher... Dommage. Et puis pour finir on a rendu visite aux lions de mer et aux éléphants de mer, plus de trois tonnes tout de même! La mer ressemblait à un arc en ciel, avec des bandes bleues-vertes-turquoise, et c'était beau.
Non non, ce n'est pas un rêve, ni même une ballade au zoo, mais un endroit sublime et inoubliable : la Péninsula Valdès.




jeudi 16 décembre 2010

L'auberge Argentine


Voilà une semaine que nous sommes amarrés à Puerto Madryn, ville idéale pour rendre visite aux baleines de la Peninsula Valdès, que nous allons approcher de près samedi.

Première expérience d'auberge de jeunesse assez concluante : on n'a jamais autant voyagé en restant dans un rayon de quelques mètres!
Saluer ses hôtes en espagnol argentin, écouter le son de la guitare catalane de touristes de Barcelone, passer la soirée avec un groupe d'israéliens dont la langue maternelle est l'hébreu, mais qui parlent très bien anglais. Puis tenter de comprendre encore une fois l'anglais de deux voyageuses venues du Danemark, et partager nos expériences avec deux parisiens sur la route aussi, sans parler de l'espagnol plutôt comique d'un couple de chinois... Et nous, à force de jongler plus très subtilement, on parle un franglaispagnol franchement risible!
Mais avec tout ceci, on a tout de même appris un mot hébreu essentiel pour dire que tout va bien:
CHABABA!


mardi 7 décembre 2010

Chascomùs y Mar Del Plata



Le 05/12/10

Après une insoutenable période d'absence, quelques nouvelles de notre périple.

A Chascomus, retour à l'état primitif. Défi de la journée : manger et se laver. Et ça, ça passe par de longues marches à pied pour arriver jusqu'au premier commerce, des heures entières à ramasser du bois pour le barbecue, et beaucoup d'interrogations quant au fonctionnement de la douche solaire achetée en France.
Une bonne semaine de camping !!!


Le 07/12/10

Nous voici en escale à Mar Del Plata, le « Ibiza » local.
On a trouvé logis dans un petit hôtel à deux pas de la mer, et on y a rencontré deux françaises en fin de séjour de cinq mois en Argentine. Mar Del Plata peut être comparée en de nombreux points à Buenos Aires, les monuments en moins, mais la mer en plus. Parfait pour songer à notre prochaine escale de demain : Bahia Blanca !



Mais avant cela, un petit quiz imagé d'une curiosité locale :
À votre avis qu'est-ce ? Et à quoi cela peut-il servir ?


À vos propositions !!!

mercredi 1 décembre 2010

Mettre les voiles

Le 29/11/10

Décider de mettre les voiles.
Piocher la destination au hasard sur la carte, juste parce que c'est au bord d'un lac ; ce sera Chascomus.
Prendre ces cliks et ces claks.
Plier bagages.
Dire au revoir.
Être devant des centaines de bus dans une gare routière aux aires d'aéroport.
Se dire que tout ira bien.
Prendre le bon. 17H15, 2H30 de trajet.
Avoir froid.
Avoir faim.
Se faire offrir un paquet de chips par un vendeur ambulant juste parce qu'il trouve qu'être français, c'est cool.
Regarder la nuit tomber.
Se dire que c'est joli, un coucher de soleil sur la Pampa.
Regarder la nuit tomber.
Se dire qu'on ne sait toujours pas où dormir.
Arriver à destination.
Prier pour que le bus ne nous pose pas là.
Décider de devenir athé.
Observer le no man's land autour de nous.
Réfléchir.
Vite.
Se faire accompagner au centre de la ville par trois jeunes femmes adorables, descendues du bus en même temps que nous.
Sourire.
Se mettre en chasse d'un hôtel.
Marcher.
Longtemps.
Trouver.
Se dire que cet hôtel est vraiment glauque.
Commencer à parler avec la responsable, femme de caractère d'une soixantaine d'année, première impression très antipathique, mais qui s'avère être la femme la plus gentille du monde.
Se faire servir un repas préparé maison.
Se voir offrir une réduction, juste parce qu'elle nous aime bien.
Se dire que cet endroit est génial.

Le 30/11/10

Se voir attribuer pour guide dans notre recherche de camping, le fils de la désormais surnommée « mamie », en personne.
Avoir son numéro pour « si on a besoin de quoi que ce soit, et à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit ».
Ne plus savoir comment les remercier.
Passer la journée à marcher, prendre le soleil, chercher du bois pour le barbecue du soir, et même rencontrer un couple de hippies avec qui on a beaucoup échangé …
Si on les invitait à partager un dîner ce soir ?




L'AVENTURE COMMENCE ...

dimanche 28 novembre 2010

Buenos Aires, suite et fin

Voilà quatre jours que nous sillonnons la ville avant de la quitter. Quelques anecdotes intéressantes, amusantes ou seulement à raconter.

Le 25/11/10

Beaucoup de temps passé dans la chambre pour François, souffrant d'une petite insolation. Pour ma part, je gambade dans la rue Florida très heureuse de jouer mon rôle de mère Noël en tongues.

Le 26/11/10

C'est décidé, aujourd'hui on va a Costaniera : belle promenade au bord de la mer, gros complexe de bars et restos, vie nocturne survoltée.
  • taxi ! (60 pesos : cher)
Fin de la course, vue du taxi : de l'herbe, des grilles et un panneau. Entrée 30 pesos.
Regard entre nous.
Regard au taxi.
  • Quelle est votre prochaine course ?
  • Palermo.
  • C'est parti.
100 pesos, très cher.

Maintenant qu'on est là, on a qu'à boire des cocktails au Curaso très traitres, sympathiser avec des musiciens argentins, les inviter à notre table et déguster des frites en terrasse. Olé!

Le 27/11/10

Un site web a finir, des magasins à parcourir, un bar à squatter et de la bonne viande à déguster. En somme, une journée pluvieuse. Oui ça arrive.

Le 28/11/10

San Telmo

Marché aux puces à pied du Centro : Ça grouille de monde, ça chine, ça brille, ça sent la frite et ça danse le tango. Bijoux anciens, dentelles, cuirs, mimes, façades de l'époque coloniale et grand soleil. Le tout dans le quartier populaire de Buenos Aires, en pleine « Boboisation ».




Demain, en route vers de nouvelles aventures.

Réflexions de la journée :
  • On ne connait pas le nom de l'endroit où on va
  • On ne sait pas comment on y va
  • On n'a pas une seule idée de l'endroit où on dort

Conclusion de la journée :



On verra demain !

jeudi 25 novembre 2010

Palermo


Le 23/11/10 après La Boca

Direction notre petit bar préféré, El Harmony Restaurante, pour boire un délicieux jus d'orange pressé et vous donner de nos nouvelles.
J'entends de la musique au bout de la rue :



    - Est-ce que tu peux t'occuper des photos j'irais bien voir ce qui se passe
J'approche, mais je me rend compte que ce n'est pas si proche. En effet, il y a un énorme rassemblement politique de gauche sous forme d'un festival de musique sur la Plaza de Mayo.
Je cours prévenir François visiblement pas très pressé. Finalement convaincu, on se met en route. Cinq mille personnes, ambiance festive, musique à fond, odeur de barbecue et soleil couchant. Pas déçus du détour, on y passe une super soirée.



Le 24/11/10

Vamos a Palermo, le quartier branché de la capitale.
Le taxi nous pose devant le zoo, on y passe 3h à prendre des photos, prendre le soleil et à converser avec les chimpanzés.
Rincés, on fait une petite sieste dans un coin ombragé de l'immense parque de Palermo. Puis on se met en route pour aller diner une centaine de mètres plus loin. Ruelles mal entretenues, trafic dense et façades grises : on se demande ce que le mot « branché » vient faire dans la description de notre précieux Guide du Routard …

… jusqu'à ce qu'on arrive à proximité de cette petite place où on a dégusté un cocktail à la douce chaleur de la tombée de la nuit. Couleurs vives, repère d'artistes, concept stores, ont confirmé les dires de notre bible : ce quartier est original et plein de charme. On a adoré.

mardi 23 novembre 2010

La Boca

Très coloré, très ensoleillé, très touristique et très typique à la fois, très joyeux, très festif.
En somme une très belle journée.

Jugez par vous même !

lundi 22 novembre 2010

Buenos Aires 2


Le 22/11/10 à 18h15, dans un café avec le calepin et le stylo prêtés par le serveur

A Buenos Aires, quand on sors fumer, le serveur nous suit pour nous tendre son briquet.

A Buenos Aires, quand on commande un café, on nous sert petits gâteaux et verre d'eau à chaque fois.

A Buenos Aires, quand un mendiant vient nous voir, il essaye de nous parler français, et quand c'est non, il n'insiste jamais et part en nous adressant un grand sourire.

A Buenos Aires, quand on tend un faux billet de 100 pesos ( échangé à la Banque Centrale d'Argentine), les commerçants ont l'air désolés pour nous, jamais agacés.

A Buenos Aires, on a du fromage et des gâteaux apéritifs avant de manger. Systématiquement.

A Buenos Aires, le serveur m'a dit « Tù é tré bel ». Et c'est tout.

A Buenos Aires, quand on va deux fois dans le même bistrot, on est reconnu et on a le droit au sourire de tous les serveurs.

A Buenos Aires, on peux rester trois heures dans un café sans commander et en utilisant la WIFI. Jamais de réflexions.

Si on n'a pas encore visité la ville sous ses moindres aspects, on a tout de même saisi un point essentiel :
A Buenos Aires, les gens sont accueillants. Et ça fait du bien.

Réflexions de la journée :

. Finalement, on n'est pas allés dans le quartier de La Boca
. Parce qu'il ne fait pas toujours si beau en Argentine
. OK, parce qu'il a plu

Conclusion de la journée : Même sous la pluie, les argentins sont vachement sympas!




dimanche 21 novembre 2010

Buenos Aires

Le 20/11/10 à la terrasse d'un café d'El Centro

Grand soleil, avenues quadrillées, accent chantant, voitures Peugeot, café délicieux et pièces de boeuf à tomber …
Passée la fatigue du décalage horaire et le contraste ( bien agréable) de passer du feu de bois au tongues, le dépaysement n'est pas extrême.
Buenos Aires, survolé depuis trois jours, et non moins appréciée, reste encore a découvrir.
Demain, direction La Boca, quartier populaire, touristique mais tout de même typique.
A suivre …

Réflexions de la journée :
  • au même titre que Suzan Boyle, Desireless a aussi passé l'atlantique
  • On a trouvé un Carrefour
  • les argentin(e)s sont canons
  • Pigeon en Espagnol ça se dit columbo, plus chic

Conclusion de la journée : VIVEMENT DEMAIN !!!!

vendredi 19 novembre 2010

On y est !!!!

Rédigé le 19/11/2010 23h30 heure locale

18/11/10 : 18h00 au téléphone

Capu : - T'en es où ?

François : - J'arrive bientôt.

Capu : Quand bientôt, parce que l'enregistrement c'est 17h20.

François : Arrêtes de stresser.

19h00, dans l'aéroport

François : Bon bah, il faut y aller

Capu [pleurs]

François : Allez, ça va aller, pleure pas.

Capu [pleurs]

François : Mais ça va pas ? Pourquoi tu pleures ?

Capu [pleurs] : Mais je suis contente.


19h30 : passage à la douane.

Capu [en lisant la pancarte] : Interdit aux liquides, gels, pâtes.

François [visiblement peu intéressé] : Ah oui …

Capu : Mais pourquoi on n'a pas le droit d'emporter des pâtes ?

François [concrètement mort de rire] : Pas des spaghettis ! DE LA PÂTE !

Capu : Ahhhh … Maligne

20h10 : Décollage imminent

François & Capu : Pourvu qu'il n'y ai personne à côté de nous …

20h20 : Décollage: personne à côté de nous

François & Capu [Rien parce qu'on mâche trop pour parler mais on arrive a sourire quand même]

De 20h20 à 4h45 heure locale

François & Capu [Film – Lecture – Dodo – Mangé – Film – Dodo]

4h45 : arrivé à Sao Paulo ZONE NON FUMEUR

François : Pourvu qu'il y ait des cabines fumeurs !

Capucine : Moi de toutes façon j'arrête de fumer

François : Bon bah au moins un café !

Capu : Mais on va être en retard !!!

François : Arrêtes de stresser.

4h45 à 9h00 heure locale

Capu : Le siège du devant est trop proche, j'ai perdu mon stylo BIC, le thé on dirais de la nourriture pour hamster, les repose pieds sont cassés …

François : Dors

Capucine : Mais mon stylo c'est imp …

François : Non mais dors.

Capucine : OK

9h00 Arrivée à BUENOS AIRES

François et Capu : UNE CLOPE !!!

10h00, en el Centro

François & Capu : Bon bah l'hotel du Routard, il n'existe plus

10h10

Arrivée dans la chambre d'un petit hôtel une rue plus loin : miteux, troué, rose saumon, mais avec une douche : donc PARFAIT !

11H30, après la douche

Capu : Resto ?

François : Café d'abord

Capu : OK

Capu & François [Au resto] : C'est normal pas de viande sur la carte ?

Le serveur nous donne la carte sous-titrée

François & Capu : Ah bah on comprend tout de suite mieux

15h30 : après la viande et le vin argentin

François : Sieste ?

Capu : Sieste.

21h30 après la « sieste » de 6h, oups …

François : Allez réveille-toi, il faut reprendre le rythme

Capu : MMMMmmmmm …

21H45

François: Allez, il faut se réveiller

Capu: Mmmmmmmmm......

22h00

François : Allez debout maintenant !

Capu [bouche pâteuse] : Bon, OK …

22h00 arrivée dans un petit bouiboui

François & Capu : Il faut goûter aux spécialités locales !

23h30

François & Capu : « Gouter » est un faible mot à la vue des quantités ingurgitées.

23h15 : Dodo

Réflexions de la journée :

  • En Argentine, il fait chaud.
  • Un sac à dos, c'est lourd.
  • Les pâtes, c'est pas interdit dans l'avion
  • En fait, j'arrêterais de fumer plus tard
  • Suzan Boyle est une star internationale !
  • On y est !

Conclusion de la journée :

PAS MAL !!!

mercredi 3 novembre 2010

Préparatifs

Le 27 octobre 2010


ET SI ON PARTAIT AU BOUT DU MONDE ? J-22

*Billets : OK

*Passeport : OK

*Banque : OK

*Vaccins, immodium et aspivenin : OK

*Polaires, K-way, sacs banane et tout ce qui constitue un bel attirail de baroudeurs (très fashion) : Check

Ahhh … Les joies des préparatifs.

Lourd programme administratif effectué entre deux trajets en train, bus, voiture, métro et j'en passe. Car il faut en faire, des kilomètres, pour voyager.

François joue les web masters à Rouen, je fais des Big Macs à la chaîne pour des Parisiens toujours plus … Parisiens, et les réunions familiales et amicales se donnent rendez-vous à Caen.

Et bien sûr, la France entière est en grève. Sinon, ce ne serait pas drôle.

Ce qui l'est plus, en revanche, c'est que nos chemins se croiseront ce soir, à Mont-Saint-Aignan, et qu'autour d'un verre, dans un esprit mi-angoissé mi-excité, nous allons stabyloter avec plaisir, et en jaune fluo, encore quelques lignes de la longue liste de tâche qui nous sépare de notre destination finale : Buenos Aires.

DEPART LE 18 NOVEMBRE 2010